d’après Georg Büchner
Nous avons monté La Mort de Danton pour parler de ces jeunes gens qui combattent pour des idéaux de vies, et qui s’en donnent les moyens. Des jeunes gens qui s’empoignent sur les vies que l’on souhaite aux hommes, et ce qu’il faut mettre en place pour les rendre possibles.
Ces jeunes gens, ce sont Danton, Robespierre, Desmoulins, Saint-Just, d’autres encore.
Il y a une rage, une soif, un défi chez tous ces gens. Il y a un engagement. Ils veulent une autre vie. Une vie sans regrets, une vie où l’on aura été utile, mais aussi une vie où l’on aura joui. Et tant qu’à faire, qu’à la fin, cela ait eu un sens. Ils veulent tout.
Ça parle beaucoup, ça se cogne, ça échange des points de vue tranchés sur le monde. C’est un débat qui concerne tout le monde, et donné au milieu des gens. C’est une parole publique, pour l’espace public. C’est de la philosophie de haut vol, et de la séduction à tour de bras. C’est de la lutte. C’est à qui ralliera le plus de gens. C’est à qui échappera à la guillotine.
C’est un combat à mort de jeunes gens qui veulent instaurer une nouvelle société. C’est un combat à mort pour une meilleure vie.
Le Monde (08/09/15) : « Découverte de perle : la Mort de Danton, première mise en scène de Yann Lheureux, se donne au milieu du public, et redonne à la Révolution Française une belle jeunesse de ton. »
Jeu : Mathieu Besnier, Estelle Clément-Bealem, Marie-Laure Communal, Raphaël Defour, Caroline Gonin, Aymeric Lecerf, Charlotte Ramond / Scénographie, assistanat : Amandine Fonfrède / Costumes : Sigolène Pétey / Lumières : Fabrice Guilbert / Régie lumière : Maxime Boiteux / Musique et son : Baptiste Tanné / Mise en scène : Yann Lheureux / Diffusion : Maud Dréano / Administration : Aurélie Maurier – le Bureau Éphémère.
Production : l’association pratique, avec le soutien en résidence de l’ENSATT, Cronstadt, le Studio Lucien et l’Élysée / Création à l’Élysée le 11/06/14, repris en 2015 à Un Festival à Villerville.